Objectif
- Faire un rappel anatomique et histologique de la plévres et ses variantes
- Préciser le rôle de l'imagerie dans le diagnostic positif et étiologique des différentes étiologies et les illustrer par une iconographie du service et de la littérature
Résultats
- La TDM est un examen essentiel qui permet un bilan exaustif.
- Lorsque l'opacité occupe tout l'hémi-thorax et que le médiastin est en place, voire attiré du côté de l'opacité, il faut suspecter une lésion broncho-pulmonaire associée responsable d'un trouble de ventilation du poumon sous-jacent.
- connaitre les critéres de malignité qui orientent vers un épancement malin.
- La présence d’une bride nécessite un drainage en urgence afin de prévenir sa rupture, qui entraînerait un hémo-pneumo-thorax
- Une plaque pleurale ne se transforme jamais en mésothéliome
- L'endométriose thoracique est une pathologie à évoquer devant le caractère cataménial et récidivant des symptômes et la prédominance droite des lésions
- Les métastases constituent la grande majorité des tumeurs pleurales
- Une plèvre néoplasique n’est pas toujours un mésothéliome
- Devant un cancer broncho-pulmonaire, il faut préciser l'extension à quel feuillet de la plèvre, car c'est un élément pronostic important
- Devant tout bilan d'hypoglycémie, il faut chercher une tumeur fibresue solitaire
Conclusion
- la pathologie pleurale est une pathologie assez fréquente, riche et variable.
- L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic positif, le bilan étiologique, le guidage des ponctions et des biopsies et le suivi évolutif des lésions.
-La radiographie standard : La première étape devant toute suspicion de pathologie pleurale.
- La TDM : examen essentiel qui permet un bilan complet.
- L’échographie : permet de déterminer la nature de l’opacité pleurale et de guider les ponctions.
- La pathologie pleurale peut être scindée en deux grands chapitres qui sont: la pathologie pleurale non tumorale qui comprend principalement les épanchements pleuraux liquidiens, les épanchements pleuraux gazeux, les épaississements pleuraux. Et la pathologie pleurale tumorale représentée principalement par les métastases pleurales et le mésothélium malin pour les tuemurs malignes et les tumeurs fibreuses solitaires pour les tumeurs bénignes.