Objectif
- Connaître le protocole de l’IRM mammaire, et la bonne interprétation de ses images.
- Connaître les artéfacts pouvant gêner l’exploration.
- Connaître les pièges diagnostiques et leurs solutions.
Résultats
- Toujours vérifier le Scout view et les séquences pondérées T2 le bon positionnement de la patiente avant de continuer l’examen et de procéder à l’injection.
- Vérifier l’opacification du cœur et des vaisseaux sur les séquences dynamiques.
- Analyser les séquences dynamiques soustraites et natives en parallèle.
-Ajuster la taille du ROI (region of interest) à la zone de rehaussement maximale.
Conclusion
L’imagerie par résonnance magnétique mammaire (IRM) a révolutionné le domaine de la sénologie, et représente actuellement la modalité d’imagerie la plus sensible dans la détection des cancers du sein, en complément de la mammographie et de l’échographie. C’est un examen extrêmement sensible mais de spécificité variable en fonction de la pertinence de l’indication et de la qualité de son interprétation. Par sa sensibilité, elle est sujet à de multiples faux positifs et faux négatifs, la moindre erreur non détectée du protocole faussera l’examen.
Entre les artéfacts de mouvements pouvant être faussement pris pour des prises de contraste, un décalage entre les séquences natives et soustraites cachant des prises de contraste, ou encore une injection de PDC au cours du masque, nous allons revoir à travers des cas cliniques l’ensemble des pièges d’interprétation d’une IRM mammaire.