• 1- Citer le protocole IRM et scanner dans l’exploration d’une otite externe nécrosante.
• 2- Préciser l’apport de l’IRM et du scanner pour le diagnostic positif, l’étude de l’extension lésionnelle, la recherche de complications et le suivi post-thérapeutique.
• 3- Préciser les éléments indispensables que doit contenir tout compte rendu radiologique devant une otite externe nécrosante.

1. Le diagnostic d’une otite externe nécrosante est établi sur un faisceau d’arguments cliniques (Terrain, examen), biologiques, bactériologiques mais aussi radiologiques.
2. Le pronostic de l’otite externe nécrosante est conditionné par la présence de complications notamment neurologiques, qui sont rares mais de pronostic sombre. Un bilan radiologique complet par IRM et scanner permet de déceler précocement les complications et améliorer la prise en charge ultérieure.
3. LA TDM permet un diagnostic positif, un bilan lésionnel osseux précis et cherche une éventuelle extension à l’oreille moyenne. L’IRM permet une meilleure analyse des espaces profonds de la face et du cou, des foramens de la base de crane, des espaces dure-mériens et de la médullaire osseuse.

L’otite externe nécrosante est une infection sévère rapidement progressive et destructrice dont le point de départ est le conduit auditif externe. Elle envahit par contiguïté la cavité de l’oreille moyenne, la base de crâne, les structures vasculo-nerveuses adjacentes, l’articulation temporo-mandibulaire et les espaces profonds cervicaux-faciaux.

En conséquence, un diagnostic tardif conduit à des complications fatales et un bilan radiologique précis et complet s’impose afin de délimiter le processus infectieux et rechercher les complications.

Ce bilan fait appel au scanner et à l’IRM qui vont permettre non seulement un diagnostic positif précoce et un bilan lésionnel exhaustif mais aussi un suivi post-thérapeutique après stérilisation du foyer infectieux.