• Illustrer une approche diagnostique des masses péritonéales.
• Décrire les aspects radiologiques des masses péritonéales.
• Dénombrer les différentes étiologies.
• Connaitre la place et l’indication des différents moyens d’imagerie.

• Les masses péritonéales peuvent êtres kystiques ou solides, bénignes ou malignes.
• Bien qu’il ne soit pas toujours possible de poser un diagnostic précis en imagerie, certaines caractéristiques radiologiques peuvent réduire les hypothèses diagnostiques et une confirmation histologique est souvent nécessaire.
• Si les atteintes tumorales secondaires sont les plus fréquentes, les masses tumorales primitives ne sont pas exceptionnelles.

Le péritoine peut être le siège d'atteintes tumorales et inflammatoires fréquentes.

Les masses péritonéales sont rares et hétérogènes. La première étape dans le raisonnement étiologique d’une masse mésentérique est de différencier entre une masse kystique et une masse solide.

Le scanner joue un rôle important dans le diagnostic positif et différentiel de ces masses, le bilan d'extension ainsi que l'orientation de la biopsie. L’étude anatomopathologique est invariablement nécessaire pour établir le diagnostic final.

Ces masses peuvent dériver d’un des composant : péritoine, tissu lymphatique, graisse ou tissu conjonctif et peuvent êtres bénignes ou malignes. La prolifération cellulaire peut également provenir de processus infectieux ou inflammatoires.

Les étiologies néoplasiques comprennent principalement la carcinose péritonéale, la tumeur desmoïde, le mésothéliome péritonéal malin, la tumeur neuroendocrine, le liposarcome myxoïde et la neurofibromatose. Les étiologies inflammatoires comprennent la mésentérite sclérosante, la maladie de Castelman, le kyste hydatique et la tuberculose péritonéale.