Poster abstract

Objectif

-       Rappeler les facteurs de risque de récidive, les modalités et le rythme de surveillance du cancer du sein.

-       Illustrer les aspects post-thérapeutiques bénins en imagerie.

-       Reconnaître les signes radiologiques de récidive.

Résultats

- La connaissance des données cliniques et la comparaison avec les bilans antérieurs sont impératives dans la prise en charge et le suivi de cancers du sein.

- Les principaux facteurs de risque de récidive locale sont : un âge inférieur à 40 ans, un traitement incomplet, une multifocalité, un grade élevé́, des récepteurs hormonaux négatifs, un statut HER2 positif.

- Après traitement conservateur, le suivi en imagerie (mammographie ± échographie) débute six mois après la fin de la radiothérapie, à un rythme annuel et sans limitation de temps.

- Dans la surveillance, l’IRM n’est pas indiquée en dehors de contextes cliniques particuliers.

- Les quatre entités bénignes post-thérapeutiques en imagerie sont : la cicatrice (lit opératoire), la cytostéatonécrose (kyste huileux), l’inflammation et les calcifications.

- Les récidives locales débutent deux ans après le traitement et siègent préférentiellement dans le même quadrant que le cancer initial. Leur sémiologie radiologique est la même que celle des cancers dépistés.

Conclusion

- La surveillance d’une patiente traitée pour un cancer du sein est basée sur le risque de récidive locale. Cette récidive dépend de certains facteurs de risque comme le phénotype tumoral, l’âge au diagnostic, l’atteinte ganglionnaire ainsi que d’autre facteurs. Après traitement conservateur d’un cancer, le suivi radiologique (mammographie ± échographie) est annuel, sans limitation dans le temps. La connaissance des aspects post-thérapeutiques bénins en imagerie (cicatrice, inflammation post radique, kyste huileux, calcifications) est primordiale pour ne pas inquiéter à tort les patientes. L’interprétation des bilans successifs doit se faire en prenant en compte les données cliniques (type de cancer, types de traitements, examen clinique) et radiologiques (comparaison avec les bilans antérieurs). L’IRM est indiquée au cas par cas : contexte à haut risque, symptomatologie clinique avec imagerie standard normale, suspicion de récidive locale dans le lit opératoire en imagerie standard, récidive avérée et second traitement conservateur envisagé. Les signes radiologiques de récidive sont les mêmes que ceux décrits en dépistage. Il est important de retenir que le délai d’apparition de ces récidives locales est à partir de deux / trois ans après la fin du traitement et qu’elles siègent préférentiellement dans le même quadrant mammaire que le cancer initial.

Accepteriez vous de publier un article concernant votre poster ?

22365

Pdf upload

15078_MS_JFR_24_SEIN.pptx