Poster abstract

Objectif

  1. Connaitre la place de l'imagerie dans l'épilepsie pédiatrique
  2. Connaitre le protocole d'exploration d'une épilepsie pédiatrique
  3. Connaitre la sémiologie IRM des malformations épileptogènes
  4. Connaitre les manières d'optimiser la lecture d'une IRM

Résultats

  1. Protocole IRM 3T>1,5T: Au minimum séquences HARNESS (3D T1EG; 3D FLAIR à partir de 2 ans; coronale T2 sur les hippocampes) et en fonction du contexte: axiale SWI ou T2*, axiale diffusion et 3D T1 gadolinium
  2. Chez le nourrisson, du fait d'une myélinisation incomplète, privilégier la séquence T2 SE au FLAIR 
  3. Ne pas hésiter à répéter les examens pour les épilepsies focales à IRM négative du fait d'une sémiologie changeante
  4. La dysplasie corticale focale est une anomalie fréquente et possiblement subtile (intéret des séquences 3D 1mm)
  5. Il faut autant que possible interpréter l'IRM avec les données cliniques, électrophysiologiques et si disponible du TEP-TDM

Conclusion

L’épilepsie est une affection neurologique chronique qui regroupe un ensemble hétérogène d’entités dont la physiopathologie commune est une activité neuronale excessive ou synchrone anormale cérébrale. Les malformations du développment cortical sont une étiologie fréquente, caractérisées par une anomalie de la formation du cortex ou de la susbtance grise hétérotopique, et plus ou moins associées à des anomalies de volume cérébral (microcéphalie ou hémimégalencéphalie). Les causes sont variables (génétique, infectieuse, vasculaire ou métabolique). Le recours à l’IRM est nécessaire pour tous les patients ayant présenté une crise d’épilepsie sauf ceux considérés comme appartenant au groupe des épilepsies généralisées idiopathiques. Un protocole minimum doit être réalisé pour identifier des lésions structurales pouvant être subtiles (3D T1 EG et 3D FLAIR avec une résolution 1 mm et coronale T2 SE perpendiculaires à l’axe des hippocampes: protocole HARNESS). Le reste des séquences est à adapter en fonction du contexte. Chez l’enfant de moins de 2 ans, il faut tenir compte de la maturation cérébrale qui influence le signal IRM. Il faut privilégier la séquence T2 au FLAIR et ne pas hésiter à répéter les examens pour les épilepsies focales à IRM négatives du fait d’une sémiologie changeante. Outre son rôle étiologique, l’IRM peut montrer des manifestations en rapport avec les crises ou ses complications comme le status épilepticus et les conséquences de la pathologie épileptique. Elle est nécessaire au bilan pré-chirurgical dans le cas des épilepsies pharmaco-résistantes et au repérage des explorations invasives sur le plan anatomique. Elle permet également une exploration cérébrale fonctionnelle pour latéraliser le langage notamment. Finalement, elle intervient aussi au stade fœtal pour le conseil pré natal.

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