Poster abstract

Objectif

  • 1-Evaluer la valeur diagnostique de l’examen clinique et de l’échographie dans les traumatismes testiculaires
  • 2-Analyser les complications des différents traitements proposés (traitement médical et chirurgical), de façon à mieux définir la place du traitement médical dans ces traumatismes de l’adulte jeune

Résultats

  • 1-Les traumatismes testiculaires sont la troisième cause la plus fréquente de douleur scrotale aiguë et peuvent entraîner divers degrés de lésions des testicules
  • 2-Le bilan radiologique doit être réalisé rapidement pour ne pas retarder une éventuelle prise en charge chirurgicale
  • 3-Le traumatisme testiculaire peut être ouvert ou fermé. En outre, des lésions iatrogènes résultant d'une intervention chirurgicale peuvent survenir
  • 4-Deux complications graves doivent être exclues : La rupture testiculaire et l’ischémie/infarctus testiculaire
  • 5-Une prise en charge chirurgicale est nécessaire en cas de rupture testiculaire et de grosses hématocèles ou en cas de traumatisme scrotal pénétrant. Les petits hématomes testiculaires peuvent être traités de manière conservatrice 

Conclusion

·         Les traumatismes des organes génitaux externes masculins (OGEM) sont peu fréquents et touchent surtout une population jeune

·         Dans les traumatismes fermés, en phase aiguë, l’échographie scrotale avec une sonde à haute fréquence complète l’examen clinique et améliore l’évaluation des lésions induites par le traumatisme, En phase chronique, la sémiologie clinique et radiologique est totalement différente

·         Dans les traumatismes ouverts l’imagerie est le plus souvent inutile car l’exploration chirurgicale est le traitement de référence, ceci d’autant plus que cette lésion est alors rarement isolée

·         L’échographie avec complément doppler permet de reconnaître les éléments de gravité des traumatismes scrotaux orientant vers un traitement chirurgical (l’hématome intra testiculaire, la rupture de l’albuginée, l’hématocèle volumineuse) mais le bilan exhaustif des lésions est limité par la douleur et l’expérience du radiologue. Une IRM peut être proposer pour rechercher des ruptures limitées qui avaient été ignorées par l’échographie. L’utilisation des séquences T2 ou des séquences T1 avec injection d’un agent de contraste donne une bonne image de l’albuginée

·         La prise en charge chirurgicale des traumatismes des bourses doit être précoce dans les 72 heures pour limiter le risque d’orchidectomie

·         Même en l’absence d’anomalies échographiques des testicules, une exploration chirurgicale peut être proposée et ne doit pas être retardée en cas de doute sur l’intégrité testiculaire, ou d’hématome scrotal important

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