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Objectif

Évaluer la capacité de l’imagerie de diffusion à caractériser les sous types de kystes hydatiques et de les différencier des kystes biliaires.

Patients et Méthodes

Notre travail est basé sur l'étude rétrospective de 71 dossiers ayant bénéficié d'une IRM hépatique dans le service de Fattouma Bourguiba Monastir, Tunisie, sur une période de 4 ans, entre 2016 et 2020.

Résultats

Nous avons inclus dans notre étude 71 patients explorés dans notre institution avec un diagnostic préliminaire d’une lésion kystique hépatique bilaire ou hydatique.

38 patients avaient 45 kystes hydatiques dont 4 qui avaient de multiples kystes.

33 patients avaient 55 kystes biliaires dont 11 patients avaient de multiples kystes.

L’analyse du signal des lésions kystiques hépatiques sur la séquence de diffusion (b 800 s/mm2), avait retrouvé 91 lésions en isosignal, 1 lésion en hypersignal modéré et 8 lésions en franc hypersignal.

Tous les kystes biliaires (n=55), les kystes hydatiques type CE1 (n=18)  et CE2 (n=7) étaient en isosignal diffusion.

La majorité des kystes hydatiques type CE3 étaient en isosignal diffusion soit 11 kystes (92%) contre un seul qui était en hypersignal modéré.

Tous les kystes hydatiques type CE4 (n=8) étaient en hypersignal franc diffusion.

Conclusion

Notre étude a montré que la séquence de diffusion permettait de différencier entre les kystes hydatiques et les kystes biliaires via deux méthodes de mesure: valeurs moyennes d’ADC au sein des lésions (ADC-m) et le rapport entre les valeurs d’ADC de la lésion et le parenchyme hépatique sain (R-ADC).

Bien qu’une différence significative ait été mise en évidence entre les kystes hydatiques et les kystes biliaires, il existe un recouvrement important des valeurs d’ADC notamment entre les sous types de kystes hydatiques ce qui en pratique rend difficile la détermination d’une valeur seuil discriminante.

L’utilisation du rapport d’ADC (R-ADC) entre la lésion et le parenchyme hépatique pourrait être une méthode plus pertinente pour différencier entre kyste hydatique et kyste biliaire (notamment pour le kyste biliaire et le kyste hydatique type CE1). Elle n’est cependant pas applicable sur un foie d’hépatopathie.     

Ce travail a-t-il été réalisé dans le cadre d'un Master, M2 Recherche d'Université ou thèse de Médecine

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