Poster abstract

Objectif

  1. Connaître la place actuelle de l’IRM dans la pathologie thoracique
  2. Savoir les indications admise et celles en cours de validation pour l'IRM thoracique.
  3. Savoir réaliser une IRM dans la pathologie tumorale thoracique
  4. Connaître les performances et les limitations de l’IRM pour le diagnostic
  5. Savoir quelles sont les types de séquence à mettre en œuvre et à combiner.

Résultats

  1. La connaissance précise de l'anatomie vasculaire pulmonaire permet une meilleure approche de l'ensemble de ses pathologies, essentiellement thrombotique et malformative.
  2.  Le protocole d'acquisition doit comporter au moins une séquence pondérée en diffusion, en T1 et en T2 avec suppression de la graisse
  3.  La masse tumorale présente une restriction de la diffusion, un léger hypersignal en T2 avec suppression de la graisse et se rehausse après injection de contraste.
  4. L'extension locale, anatomique, se fait sur le ciné IRM ou les séquences pondérées en T1 perpendiculaire à l'interface de la masse et la structure a explorée.
  5. L’IRM reste actuellement en évaluation et n’est pas validée comme méthode diagnostique de routine dans l’embolie pulmonaire
  6. Le recours à l’IRM est très limité dans le diagnostic et le suivi des atteintes interstitielles pulmonaires.
  7. IRM au gaz hyper polarisé , reste du domaine d’expérimentation, permettant  d’évaluer la ventilation pulmonaire et les échanges gazeux 

Conclusion

Longtemps considérée comme le parent pauvre de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) d’organe l’IRM pulmonaire a bénéficié d’évolutions technologiques qui rendent aujourd’hui réaliste son utilisation. Néanmoins, si les développements technologiques ont permis de solutionner la plupart des difficultés techniques, la diversité et le florilège des séquences proposées nécessitent une synthèse des données, afin d’envisager des protocoles simples et un rationnel dans son utilisation. L’excellent contraste tissulaire spontané de l’IRM est mis à profit pour la caractérisation tissulaire des formations tumorales, mais également pour l’étude de l’envahissement des organes de voisinage ou de la paroi thoracique avant un geste chirurgical. En pathologie vasculaire thoracique, le caractère non irradiant de l’IRM autorise la réalisation d’examens itératifs, notamment pour la surveillance des anévrismes ou dissections aortiques. Le prescripteur se doit de connaître les contre-indications de l’IRM ainsi que les effets indésirables liés à l’injection de gadolinium.

Accepteriez vous de publier un article concernant votre poster ?

22366

Pdf upload

15078_apport_d eIRM En THORACIQUE .pptx