Objectif
- Rappeler les techniques de réalisation d’une IRM mammaire
- Énumérer les indications de l’IRM mammaire
- Acquérir les bases sémiologiques pour interpréter une IRM mammaire
- Savoir rédiger un compte rendu
Résultats
- L’IRM mammaire a une place importante dans la pathologie mammaire notamment dans la prise en charge du cancer du sein.
- Elle doit être toujours interprétée en complément du bilan sénologique conventionnel.
- L’analyse et la description des lésions doit se faire selon le lexique BIRADS.
Conclusion
L’IRM mammaire est un examen de dépistage et de diagnostic présentant une excellente sensibilité et VPN.Ses indications sont à connaitre et à respecter afin de limiter les surdiagnostics et biopsies inutiles. L’IRM mammaire devrait être réaliser idéalement la deuxième semaine du cycle menstruel et à distance d’un traitement chirurgical ou hormonal. Elle peut s’accompagner de multiples artefacts à éviter, dont les plus fréquents sont les artefacts cinétiques respiratoires, de projections cardiaques et de repliement. Le protocole classique d’IRM mammaire comprend des séquences morphologiques T1 et T2 puis des séquences dynamiques T1 avant et après injection de produit contraste, permettant l’étude de la cinétique du rehaussement des lésions mammaires. D’autres séquences complémentaires peuvent être réalisées en fonction du contexte clinique telles que les séquences galactographique, « silicone-only », la diffusion, la spectroscopie et les protocoles fast et ultra-fast. Son interprétation repose sur l’analyse morphologique et dynamique du rehaussement selon le vocabulaire BIRADS de l’ACR afin de proposer un classement lésionnel et une conduite à tenir. L’analyse morphologique permet d’apprécier la densité mammaire, rechercher une masse, et préciser le type de rehaussement matriciel. L’analyse dynamique permet de décrire une prise de contraste masse, non masse ou focus. Au terme de cet analyse, une recherche des signes associés suspectes permet d’augmenter la VPP de malignité.