Objectif
L’objectif de ce travail est d'attirer l’attention des radiologues sur la panoplie d’anomalies à rechercher au scanner en matière d’instabilité rotulienne, sans oublier de préciser les principales mensurations nécessaires au chirurgien pour le choix d’une stratégie thérapeutique optimale.
Résultats
La pathologie fémoro-patellaire est très vaste et comprend une multitude d'affections, dont l’instabilité rotulienne qui est scindée en deux principales entités, l’instabilité rotulienne subjective ou réflexe et l’instabilité rotulienne objective.
Le diagnostic repose à la fois sur l’examen clinique que sur l’imagerie, plus précisément sur le scanner qui reste irremplaçable et garde un rôle crucial pour détecter les principaux facteurs anatomiques responsables d’une instabilité rotulienne ainsi que pour la mesure de la TAGT et de l’angle de la bascule rotulienne.
Conclusion
L'installation des patients se fait en décubitus dorsal, genou en extension, pied joint et les paramètres d’acquisition se font selon une acquisition spiralée du sommet des rotules jusqu’à la TTA, en filtre osseux, puis dans un second temps, en contraction quadricipitale.
Le scanner permet de rechercher quatre principales anomalies morphologiques pouvant être impliquées dans une éventuelle instabilité rotulienne, à savoir une dysplasie de trochlée, une TTA trop latérale, une patella alta et une bascule rotulienne.
Des mensurations pratiques et essentielles sont importantes à préciser lors de l’interprétation de tout scanner, principalement en matière d’instabilité rotulienne, à savoir la TAGT, la bascule rotulienne et la pente externe de la trochlée.
Ce travail sera décrit et illustré par des images scannographiques et schématiques provenant de la littérature et du service de radiologie de l'hôpital 20 août du CHU Ibn Rochd.