Objectif
Savoir la sémiologie de l’IRM dans le diagnostic positif des spondylodiscite.
Savoir les signes orientant vers la nature pyogéne des germes.
Savoir le rôle de l’IRM dans le bilan d’extension et le suivi post thérapeutique des spondylodiscites
Résultats
IRM est l’examen de référence pour le diagnostic positif des infections disco-vertébrales.
IRM réalisé précocement n’élimine pas le diagnostic d’une spondylodiscite et doit être répétée dans un délai de 10-15 jours.
Certains critères sémiologiques de l’IRM orientent vers l’origine pyogène d’une spondylodiscite.
Intérêt de l’IRM dans le suivi thérapeutique réside en cas d’aggravation neurologique.
Conclusion
La spondylodiscite est l’infection du disque et des corps vertébraux adjacents, c’est urgence diagnostique et thérapeutique. L’infection à germes pyogènes représente 49 à 57% des spondylodiscites. Devant des rachialgies fébriles d’évolution aiguë et bruyante de moins de 2 mois l’IRM constitue l’examen de référence pour le diagnostic positif, d’orienter vers l’origine pyogènes des spondylodiscites et permet même de faire le bilan d’extension et de rechercher les éventuelles complications. Toutefois un examen normal notamment de réalisation précoce ne permet pas d’éliminer le diagnostic.
Le protocole de base de l’IRM dans le diagnostic de IRM comprend les séquences T1, T2, STIR et T1 sans et avec saturation de la graisse et avec injection de gadolinium en coupes sagittales.
Les éléments qui orientent vers une origine pyogène sont la localisation, l’importance de la destruction discale et osseuse et la présence de collections des tissus mous de taille variable mal limitées
A l’IRM, l’atteinte préférentielle est lombaire dans 60% associée à une atteinte du ligament vertébral commun postérieur est en faveur d’une infection rachidienne à germe pyogène.
Dans le suivi thérapeutique l’IRM n’est utile que en cas d’aggravation neurologique dans le cas d’infection à germe pyogéne.