-Savoir poser le diagnostic positif d’ostéochondrite disséquante sur radiographie standard

-Reconnaitre les formes qui nécessitent un examen complémentaire.

-Les points clés à préciser sur le compte rendu d’IRM.

-Le diagnostic radiologique d’ostéochondrite disséquante du genou, est fait le plus souvent sur des radiographies du genou de face et de profil, réalisées devant des douleurs, parfois mal localisées et chroniques.

-Les radiographies permettent d’apprécier la topographie de la lésion, son étendue et éventuellement son stade radiologique.

-L’IRM conforte le diagnostic, analyse le cartilage articulaire et met en évidence des éventuels signes d’instabilité.

-Le diagnostic différentiel de l’ostéochondrite du genou est la variante de l’ossification normale du condyle fémoral, basé sur la clinique, notamment l’âge de l’enfant, la topographie et les caractéristiques en imagerie.

•       L’ostéochondrite disséquante du genou est une altération focale de l’os sous-chondral, qui retentit sur le cartilage articulaire en regard, avec un risque d’instabilité.

•       L’évolution ultime est la séparation du fragment osseux sous-chondral et sa libération dans l’articulation.

•       La forme juvénile est à différentier de la forme adulte. Elle se manifeste dans l’enfance, l’âge de début le plus fréquent étant la pré-adolescence et affecte les enfants avec des cartilages de croissance ouverts.

•       Classiquement, on sépare les ostéochondrites dites juvéniles survenant sur physe ouverte, des ostéochondrites adultes survenant sur physe fermée.

•       L’IRM est l'examen complémentaire de référence permettant un bilan pré thérapeutique exhaustif de l'ostéochondrite disséquante du genou : aspect du cartilage surfacique, l’état de l’interface os épiphysaire-fragment, la vitalité du fragment, état du cartilage épiphysaire de croissance résiduel et la plaque de croissance.