Objectif
-Définir la place du scanner et de l’IRM dans l’exploration des exophtalmies.
-Illustrer les principales étiologies tumorales de l’exophtalmie.
Patients et Méthodes
Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, menée au service de radiologie de l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir, incluant 24 patients explorés pour exophtalmie d’origine tumorale.
Tous les patients ont bénéficié d’une tomodensitométrie et/ou une imagerie par résonance magnétique orbito-cérébrale.
Résultats
L’origine tumorale bénigne était plus fréquente, présente dans 19 cas ( 80%) dont 8 cas de méningiome, 5 cas de mucocèle fronto-ethmoidal, 3 cas d’hémangiome, 1 cas de dysplasie fibreuse, 1 cas de fibrome nasopharyngien et 1 cas de papillome inversé. L’origine maligne représentait 20% des cas (3 cas de lymphome et 2 cas de métastases).
Conclusion
L’exophtalmie d’origine tumorale pose souvent un problème étiologique. L’imagerie orbitaire, représentée par le scanner et l’IRM, joue un rôle central dans la démarche diagnostique permettant l’analyse de la topographie des lésions et de leur aspect.
La biopsie au moindre doute permet de faire un diagnostic précis et d’orienter la prise en charge secondaire chirurgicale ou non chirurgicale.