
Objectif
Optimiser les protocoles pour éviter les pièges.
Connaitre les étapes d’interprétation ainsi que les manifestations radiologiques du cancer du rectum.
Adopter un compte rendu standardisé répondant aux attentes du chirurgien.
Résultats
L'IRM du rectum est le pilier de la stadification tumorale locale, et du choix des techniques chirurgicales distinctes.
Conclusion
Le cancer du rectum représente 30 à 40% des cancers colorectaux, les adénocarcinomes sont les cancers primitifs les plus fréquents du rectum. Les autres types sont les tumeurs neuro endocrines, les lymphomes digestifs, les tumeurs stromales et les sarcomes.
Le cancer du rectum expose non seulement à une diffusion métastatique (hépatique et pulmonaire) mais aussi à des récidives locales très pénibles et généralement non résécables. Son traitement repose sur la résection chirurgicale souvent associée à une radiothérapie pré opératoire et à une chimiothérapie soit préopératoire concomitante à l’irradiation
Bien qu'il partage de nombreuses caractéristiques avec le carcinome colique, il fait l'objet d'une évaluation différente par imagerie préopératoire,
L’IRM pelvienne conditionne le choix du traitement néo adjuvant, et est réalisée dans pratiquement tous les cas notamment pour les tumeurs localement évoluées, les tumeurs basses et les tumeurs circonférentielles, sténosantes, suspectes d’être T3 ou T4.
Le protocole consiste en des coupes dans les 3 plans de l’espace plus précisément des coupes axiales perpendiculaires à l’axe du rectum et de la tumeur en séquences pondérées T2 et T1 en saturation de graisse, avec injection de gadolinium, et séquence de diffusion axiale centrée sur la tumeur avec calcul du coefficient apparent de diffusion.
Par ailleurs cet examen garde ses limites dans les tumeurs superficielles T1 prédites à l’endoscopie vu qu’il surestime considérablement l’invasion profonde et ne doit pas entrer en compte dans la prédiction de l’invasion pariétale.