Poster abstract

Objectif

1. Illustrer les aspects sémiologiques d’une pancréatite aigue en IRM.

2. Dégager à travers des cas cliniques, l’intérêt de l’IRM dans la definition des collections post pancréatitiques selon la classification Atlanta révisée 2012. 

Résultats

 L’IRM est désormais considérée comme une alternative dans la definition des collections post pancréatitiques mal définies sur l’examen tomodensitométrique.

 Grâce à un protocole simple et rapide, assoçiant des sequences T1, T2 et diffusion, l’IRM permet une meilleure definition des collections extra-pancréatiques stériles et infectées.

Conclusion

Actuellement, l’IRM occupe de plus en plus une place importante dans la prise en charge d’une pancréatite aigue. Ses indications ne sont plus limitées au bilan étiologique et aux contres-indications à l’injection iodée.

Grâce à une excellente resolution en contraste, l’IRM s’avère plus sensible que le scanner, dans la detection des débris de nécrose et/ou des remeniements hémorragiques du tissu péri pancréatique.

Ainsi, elle permet de surmonter les difficultés gênant la mise en oeuvre en pratique de la classification Atlanta, puisqu’elle permet de mieux définir les collections extra-pancréatiques isolées (CLAP ou collection liquidienne péri-pancréatique versus CAN ou collection aigue nécrotique) et faciliter la distinction entre nécrose organisée pancréatique et pseudokyste.  En effet, l’IRM reconnait plus facilement, le contenu non strictement liquidien d’une collection et permet de démasquer grâce aux sequences T1 et T2, les debris nécrotico-hémorragiques. En outre, l’imagerie de diffusion, est une aide précieuse dans le diagnostic des collections surinfectées. 

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