Objectif
- Revoir les éléments sémiologiques principales de la carcinose péritonéale.
- Reconnaitre les diagnostics differentiels de la carcinose péritonéale
- Détailler les élements caractéristiques des principales pathologies tumorales d'origine primitif péritonéale et non tumorales du péritoine.
Résultats
- La carcinose péritonéale est la pathologie péritonéale la plus fréquente.
- La sémiologie diagnostic de la carcinose péritonéale est présentée essentiellement par l’ascite, l’épaississement nodulaire, la prise de contraste et l’infiltration mésentérique.
- Les autres pathologies du péritoine sont rares, on distingue les pathologies tumorales malignes, bénignes, infectieuse et autres.
Conclusion
Introduction :
La carcinose péritonéale est synonyme d’une dissémination de tumeur ayant une origine autre que le péritoine lui-même. Son diagnostic peut être concomitant au diagnostic de la tumeur primitif comme il peut être fait secondairement lors de l’évolution.
Cependant, d’autres pathologies infiltratives du péritoine, néoplasiques et non néoplasique peuvent prêter confusion lors de l’exploration scanographique de ce dernier.
Résumé
Le péritoine est un site fréquent de métastase de tumeurs intra-abdominales et pelviennes, surtout dans les stades avancés. Sa présence (la carcinose) indique souvent un mauvais pronostic avec relais au traitement palliatif.
Elle se manifeste souvent par une ascite, pouvant être libre ou cloisonnée, associé à un épaississement irrégulier ou nodulaire et prise de contraste péritonéale. Comme elle peut se résoudre à une discrète infiltration de la graisse mésentérique avec implants suspects de taille variable.
Bien qu’elle soit la pathologie péritonéale la plus fréquente, d’autres pathologies peuvent avoir des aspects assez similaires. Savoir les évoquer s’avère nécessaire, surtout en l’absence de primitif connue.
On distingue le pseudomyxome péritonéal qui est secondaire à la présence de cellules péritonéales sécrétantes de mucus, se manifestant sous forme d’un épanchement cloisonné réalisant un scalloping du foie.
Le mésothéliome malin du péritoine doit être évoquer cliniquement devant une exposition à l’amiante en l’absence de tumeur primitif décelable.
Des pathologies d’origine infectieuse peuvent être à l’origine d’un épaississement nodulaire du péritoine viscéral dont la tuberculose.
La léiomyomatose péritonéale disséminée une pathologie bénigne rare, se manifestant par des nodules associés à une masse pelvienne multi-lobulée refoulant les organes pelviens, de rehaussement tardif, chez les femmes de race noir.
D’autres pathologies bénignes (la splénose péritonéale, le lymphangiome péritonéal, les lipomes…), et malignes (les lymphomes, les liposarcomes, les GIST et les fibrosarcome) bien que rares doivent également être considérer.
Conclusion :
Le scanner constitue un moyen d’imagerie efficace pour le diagnostic des pathologies péritonéales néoplasiques et non néoplasiques. Bien que le diagnostic à postériori de la carcinose reste toujours un énigme à démêler.