Objectif
- Connaître l’anatomie et la physiologie de l’ovaire.
- Etayer les différentes pathologies pseudo-tumorales de l’ovaire.
- Illustrer les diagnostics différentiels de l’ovaire fonctionnel.
Résultats
Les pathologies pseudo-tumorales de l’ovaire sont très variables, cliniquement et en imagerie, selon leur origine folliculaire ou bien stromale.
La bonne connaissance de l’aspect échographique et IRM de ces pathologies fonctionnelles est primordiale, afin d’éviter des chirurgies inutiles et de préserver la fertilité, sans omettre, toutefois, une pathologie tumorale et retarder la prise en charge des patientes.
Conclusion
Les ovaires sont constitués des follicules (fonction exocrine : folliculogenèse) et du stroma ovarien (fonction endocrine : stéroïdogenèse).
Les pathologies pseudo-tumorales ou fonctionnelles de l’ovaire sont des anomalies bénignes, très fréquentes, notamment chez les femmes jeunes en période d’activité génitale. Elles regroupent des lésions folliculaires kystiques et des anomalies stromales plutôt solides.
Les pathologies folliculaires sont les plus répondues et peuvent toucher un seul follicule (kyste folliculaire ou kyste lutéal hémorragique) ou plusieurs à la fois (syndrome des ovaires macro ou micro-polykystique).
Les pathologies stromales, beaucoup plus rares, incluent l’œdème ovarien massif, la fibromatose ovarienne, l’hyperplasie stromale et l’hyperthécose.
Les pathologies fonctionnelles se caractérisent par des aspects typiques en imagerie, mais peuvent, dans certains cas, mimer des lésions ovariennes organiques et induire des erreurs diagnostiques et thérapeutiques.