Poster abstract

Objectif

•Identifier les différents agents thérapeutiques causales et leurs toxicités associées.

•Savoir différencier une progression tumorale d’une complication thérapeutique.

•Illustrer les complications abdominales les plus courantes et comprendre leur gestion à travers des cas colligés au service de radiologie à l’institut national oncologique.

•Savoir identifier les situations oncologiques nécessitant une prise en charge médicale ou chirurgicale urgente.

Résultats

Ce travail fournit un cadre structurel pour classer les complications thérapeutiques abdominales des cancers en fonction de la molécule administrée, le moment de l’apparition des effets toxiques et de l’organe affecté :

  1. Hépatique : Hépatite médicamenteuse, stéatose, fibrose, rétraction capsulaire, pseudo cirrhose, congestion hépatique.
  2. Vasculaires : Thrombose portale, maladie veino-occlusive, syndrome d’obstruction des sinusoïdes, péliose, thrombose veineuse ou artérielle, saignement.
  3. Biliaire : Cholangite sclérosante.
  4. Splénique : Splénomégalie avec thrombopénie, rupture.
  5. Pancréatique : Pancréatite médicamenteuse.
  6. Intestinale : GVHD (graft vs host disease) grêlique et colique, grêle, entérite, colon, colite neutropénique, colite pseudomembraneuse à Clostridium Difficile, mégacôlon toxique, Perforation, pneumatose kystique.
  7. Perforations, fistules, lâchage d’anastomose.

La connaissance de leurs aspects radiologiques permettra une surveillance plus efficace des patients et une détection plus précoce de ces complications qui peuvent simuler à tort une progression lésionnelle. L’identification de l’agent causal permettra en revanche de modifier rapidement le traitement afin de prévenir l’installation des effets irréversibles pouvant affecter la survie des patients.

Conclusion

Le spectre des complications induites par la chimiothérapie implique tous les organes notamment abdominaux. Le radiologue joue un rôle pivot dans la détection de ces effets secondaires, qui peuvent être classées selon le traitement utilisé, l’organe affecté et selon qu’elles se produisent à l’initiation du traitement, urgences oncologiques et complications infectieuses, ou suite à une effet cumulatif sur plusieurs mois du traitement.

Nous passerons en revue les effets toxiques les plus courants des agents de chimiothérapie cytotoxiques classiques ainsi que de la thérapie ciblée la plus récente et discuterons leurs mécanismes d’action et la traduction radiologique de leurs actions sur les différents organes abdominaux ainsi que les complications vasculaires.

Notre discussion se limitera aux cas de toxicités pouvant être observées sur des études tomodensitométriques (TDM) de l'abdomen et sur l’imagerie en résonnance magnétique (IRM), car ce sont les examens d'imagerie les plus couramment utilisés dans le suivi des patients atteints de cancer dans notre structure. Sont également notés le contexte clinique dans lequel ces toxicités surviennent et les détails que le radiologue doit rechercher, non seulement à l’imagerie mais aussi à l’anamnèse.

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